Le baudar vite enfilé et c'est partit. Je descends en premier et équipe assez rapidement les différents ressauts. C'est agréable et plutôt joli. Derrière Léo fignole quelques nœuds, jusqu'à un nœud où JP intervient pour aider afin de mettre parfaitement la tête de cette verticale. Bon, il en profite également pour jeter son bloqueur de poing dans ce puits borgne, alors que nous allons dans la
lucarne en face. Je remonte, jette une corde en bas et vais lui récupérer sa poignée dont il aura
besoin pour ressortir du gouffre. Nous redéroulons les cordes un peu au hasard des obstacles rencontrés. Dans un puits je me retrouve en bout de corde à deux mètres d'un frac, sans corde supplémentaire. En oppo en bout de longe sur bloqueur, Léo m'amène la corde suivante, petit rabouttage en pêcheur double, et c'est repartit. Ce passage de nœud tout pourris fera un peu galérer Juan. En bas de cette dernière verticale, nous laisserons le kit pour la suite et nous ressortirons à vide. La remontée se fait à bon rythme et j'en profite pour récupérer un répartiteur oublié lors d'un ancien exo secours. La marche de retour nous fait comprendre nos erreurs d'orientations de début de journée. Vingt minutes plus tard nous sommes déjà à la voiture.
Nous attendons l'autre équipe, puis nous allons au gite Yourte. Pour une bonne soirée et un repos bien mérité.
Samedi 24 Février Baume à Belard.
Samedi matin, nous nous retrouvons avec les membres du GSBR sur le parking au début de la route forestière de l'Alliance de Vie Blanc à Arsure-Arsurette. Aujourd'hui, deux gouffres sont au programme : la Baume à Belard et un autre dont je ne me souvient plus le nom, mais où l'autre équipe se souviendra encore longtemps de la marche d'approche enneigée (deux défections lors de l'approche).
Donc nous voilà partis vers la Baume à Belard avec les kits dument confectionnés par Laurent.
Nous sommes quatre, Juan, J-P, Léo et moi. Nous avons regardé furtivement la marche d'approche mais il n'y a normalement aucune difficulté pour trouver le trou. Il faut suivre la route puis dans le grand virage en fin de montée, à côté de l'aire de débardage se trouve l'entrée. Ça nous paraît tellement simple, que nous ne prenons ni le descriptif, ni la carte. Allez go !! Bon bien entendu ça ne se passera pas comme ça... Nous ne continuons pas sur la route et prenons un piste à droite
longeant le bas de la montagne. Il faut faire la trace dans la neige qui s'avère profonde par endroit.
Puis la piste s'élève, tandis que l'épaisseur de neige s'accroit proportionnellement. Oh, putain, je crois qu'il faut se rendre à l'évidence nous ne sommes mais alors pas du tout au bon endroit. On fait quoi ?? on coupe à l'arrache ou on revient sur nos pas ?? Allez c'est partit pour un tout droit dans la pente, arrivé en bas des barres rocheuses, nous passons tant bien que mal entre. Quelques chamois nous jettent des pierres afin de nous faire comprendre que nous ne sommes vraiment pas au bon
endroit. Un petit passage encordé plus tard et nous voilà au sommet. La neige est ici encore plus profonde, et il n'y a pas de route forestière pour l'instant. On trouve finalement une piste et nous la prenons en remontant. Mais c'est pas la bonne direction... Bien plus tard en revenant sur nos pas, nous arriverons à l'entrée tant désirée.
Week end en Yourte dans le Jura
Participants : Juan, Thomas, Hélène, Julie, Sandra, Mathieu, JP, Léo, Laurent.
Texte de Thomas et photos de Léo
Dimanche 25 Février
Gouffre de Roche Paradis / Baume à Belard
Une équipe part dans la Baume à Belard sur les cordes en fixe, histoire de se balader. Tandis que nous, nous allons au gouffre de Roche Paradis.
Les aléas de la marche d'approche de la veille nous font redoubler de vigilance pour trouver l'entrée de ce trou. Juan prend son portable avec une appli où la cavité est déjà pointée. Ainsi, aujourd'hui,
dans la neige, nous arrivons directement à l'entrée du gouffre. JP nous équipe la cavité avec plus ou moins de facilité. C'est sûr que les spits ne sont pas tous visibles, il faut chercher un peu. Mais il
déroule les nouilles plutôt rapidement pour quelqu'un qui n'en a pas l'habitude. Après un pendule, une petite étroiture en tête de puits donne sur deux autres ressauts de huit mètres chacuns. Nous
ferons demi tour ici, Juan fera demi tour dans l'étroiture verticale, ses pieds et son bassin avaient quand même réussi à passer ce passage étroit !! Léo qui fermait la marche, ne verra même pas cette
étroiture, mais verra Juan y batailler. Nous resortant tranquillement, JP déséquipant son œuvre.
C'est une cavité verticale, facile et très jolie.
La fin de ce sympatique week-end se passe sur le parking de la Baume à Belard tout en attendant
l'autre équipe.