A la première flaque d'eau, on se jette dedans, en pensant naïvement que la suite était par là : on se rendra compte par la suite que cette belle voûte mouillante de 20 m de long aurait pu être évitée. Ensuite, nous évoluons dans de beaux gours et une belle rivière. Nous contournons le siphon par la mini rivière et nous arrêtons peu de temps après au niveau de la galerie de « la vase ». Le manque de temps ne nous permet pas d'aller plus loin, dommage, on estime qu'il ne nous restait que 700m... Le retour s'avère nettement plus fatigant que prévu... La boue, ça glisse ! On sort tout juste à l'heure de cette cavité littéralement épuisante qui reste une belle sortie !
La veille au soir, nous nous dirigeons vers la cavité en nous fiant qu'aux minces informations du livre « Les belles du Doubs ». Cette cavité semble alors bien cachée sans carte IGN ! On finit par demander à un passant avant que la nuit ne tombe. Passant, qui, par chance est un spéléo. Il nous emmène jusqu'au parking de l'entrée où nous bivouaquons. Après un réveil au chant du coq (et des canards, et d'un poney, et de chèvre, et des oies, et des chiens du champs d'à côté !!), nous voilà partis pour la marche d'approche, en néoprène s'il vous plaît. Une belle escalade plus loin, on trouve l'entrée, déjà bien essoufflés et ruisselants ! Nous passons la première voûte mouillante, pas très mouillante, et s'ensuit une succession de grands et beaux volumes avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de boue. On se demande vraiment pourquoi on porte les néoprènes pour de la marche à pied dans la boue.
Grotte de Chauveroche, Doubs
Le 15 octobre 2017 avec Domitille et Robin
Temps passé sous terre : 8h
Dénivelé : +80m
Distance parcourue : 7000m