Une fois en haut le plan rapatriement des collègues (encore en cours de dés-équipement) s'entama et le premier arrivé rebroussa chemin, bouteille d'eau à la main pour secourir ses amis plus qu'assoiffés à la sortie du trou.
Ce n’est qu’à la tombée de la nuit, que nos compères purent enfin se changer et rejoindre la vaillante Jumpy. Certains épuisés au point d'offrir l'opportunité à leur couvre-chef de passer une nuit dans la neige.
Un dernier rodéo dans le sentier enneigé et c’est vers 19h que nous arrivions au refuge.
L'anecdote de la sortie : Céline a fait son Hélène.
Le mode Super Branquignoles Rigolos peut-être mis en off et on repasse en mode spéléo.
11h30, Gérald équipe le puits d'entrée, suivi de Robin pour le réseau sup. Christophe et Vincent partiront dans le réseau inf.
Robin, Gérald, Ivan, Damien, Hélène, Céline avance dans le réseau sup.
Quelques méandre et une étroiture plus loin, entre le Ressaut Marchpro et le puit Guano nous nous rendîment compte qu’au bout du compte :
- Un litre d'eau c’est "un peu light" à trois au vu de l'éprouvitude de la cavité.
C’est donc à sec (et le coeur léger pour certains) que nous décidâmes de rebrousser chemin. N’en déplaise aux 4 kits de corde que nous avions trimbalés et qui finalement ont plus servi à lester notre progression qu’a prolonger celle-ci.
Céline, et Robin prirent la charge du déséquipement, alors que Damien vola seul vers la clarté de la surface.
- Pour le retour c’est après l’étroiture à droite…
- L’autre droite !
- C’est bon, ok !
- Ah ben non en fait… (demi tour)
Remballage, casse croute et on rentre à la maison avec un détour à l’Éléphant pour nettoyer le matos.
TPST : 4h
Un p'tit chouette weekend. Un chouia à la rache, mais qu'est ce qu'on s'est bien marré.
Poutou.
PS : vous savez pourquoi on aime la spéléo ? Parce que dans le fond on est pas si con.
Réveil plus ou moins rapide entre 7h et 8h30. Il a neigé. C'est blanc et c'est beau.
Nous partons à ... 9h30 (?) dans une direction vague : à Tarcenay, à gauche à la laiterie ... Arrivée à Trepot, où à chaque doline (et il y en a dans le coin) nous pensions y être, le point s'impose. Là, Rachel nous annonce avoir des coordonnées gribouillées sur son paquet de cigarette qui se trouve dans la voiture de Robin. Gérald sort son GPS. Les coordonnées sont checkées avec celles indiquées par le site Grottocenter.org obtenues grâce au smartphone de Valentin. Ca colle. Demi-tour, allons voir ce que nous avons.
Après 5 min de déambulation aux points indiqués et avec la mémoire de Robin, nous avons l'entrée.
Déballage des kits de la veille et préparation des nouveaux. Oups, Céline ne trouve pas son casque ... Valentin et Jean-Mi retourneront le chercher du côté de Vauvougier.
Samedi 16 janvier - Soirée
(là où j'ai compris que GSBR signifié Groupe des Super Branquignoles Rigolos)
A 19h30, l'équipée du Petit Sibot arrive au refuge où les précédents prennent l'apéro. Tout le monde s'y met ... à l'apéro. Vers 20h30, l'initiative est plus ou moins pris de faire cuire les patates. A 21h, la question se pose de savoir qui a apporté l'appareil à raclette ... on se fera donc une tarticlette.
S'ensuit une série de tour de table où tout un chacun se surprend par sa dextérité ou pas.
Vers 23h, le trou du dimanche est décidé ce sera Ouzene. Pour l'accès, une vague info d'Adam suffira. Pour l'équipement, un printscreen de la page du CDS25 est suffisante. Et pour la prépa des kits, on verra sur le moment.
La soirée continue à coup de rouge et d'autres boissons alcoolisés.
Dodos étalés entre minuit et 2h du mat'.
Dimanche 17 janvier - Ouzène
Alors que Robin équipait le puit du pendule, Celine et Damien découvrirent l’art rupestre laissé par des prédécesseurs, une petit tête diabolique exposée proche de la tête du puit.
Pour passer le temps alors que l’équipement suivait son cours, un de nos artiste en herbe décida de contrebalancer cette figure diabolique en réalisant une sculpture d’ange dans l'alcôve d'en face (pour la postérité), puis la progression suivi son cours.
Ayant raté la parti « pendule » du puit du éponyme nous arrivâmes au fond dans la salles aux millions de guano, ceux-ci formant un joli tapi tacheté sur le sol clair.
Après un détour par une étroiture nous nous rendîmes compte du sens du nom du puits que nous venions de passer.
C'est ainsi que nous nous initiâmes aux joies du balancier (certains avec plus de succès que d'autres) sous l’attaque de boulettes qui a défaut de provenir de chauves-souris, furent composés de glaise humano-propulsée.
Après deux/ trois fractios, nos amis arrivèrent indemnes à l'entrée des méandres. Ceux-ci sons constitués de failles assez étroites pour pouvoir progresser en opposition talon/genou ou épaule/coude mais pas de sol ferme sur lequel poser un pied. Le contrebas étant constitué d’un enchevêtrement de mâchoires rocheuses dans lequel il n'est probablement pas souhaitable de tomber.
La progression fût acrobatique, mais sympathique.
C'est donc vers 13h que la marche d'approche commença.
A la recherche d'un nord est-qui s'est quelle peu laissé désiré, nous explorâmes
le pâturage enneigé (certain en courant comme des enfants dans la neige, en joyeux luron, comme il se doit).
Ne trouvant pas immédiatement la sortie (ou l’entrée), nous nous laissâmes guidés par l'esprit des bois (des traces de chevreuil nous menèrent vers le passage aménagé dans la clôture) pour trouver la cavité.
Arrivé devant la gueule de la bête, force est de constater qu’elle « envoie du lourd ».
Sous une falaise git un trou sans fond d'une vingtaine de mètres de diamètre dans lequel plonge une cascade.
Notre compère le plus averti, Robin, commença à équiper le puit d'entrée, lequel, par commodité et pour éviter l'humidité de la cascade, se descend sur le côté opposé à l’accès.
Après 6 ou 7 passages de corde plus qu’aériens en tête d’un puit dont on ne voit pas le fond (même à la scurion), la descente peut débuter. Le plus grand de nos trois camarades étant déjà lessivé par ces acrobaties avant même d'entamer le rappel.
Lors du trajet, l'interrogation pertinente quoi qu'un peu tardive vint à leur esprit :
- C'est où qu'on va au fait ?
Suivant la technique dite "d'à l'arrache", ils ouvrirent le livre du savoir et de la connaissance infinie en quête d’un objectif.
Après feuilletage, discussion, négociation, le choix se porta sur la jolie topographique de Vauvougier.
Le carrosse pris donc la direction Montrond, puis après/avant le cimetière à gauche… l'autre gauche ! Nous parcourions quelques 750m sûr piste enneigée (heureusement, notre diligente jumpy nous mena à bon port sans faillir).
C'est là que nous jetâmes un œil plus approfondi sur le guide :
- Ah oui ! difficulté 5/5 : "éprouvant"… Quand même ! (l'arrache ça a du bon).
- On y va quand même ?
- Bon on n'a pas assez de cordes pour aller au fond
- Puis si jamais c'est trop dur on peut toujours faire demi-tour.
- Ok, let's go !
Samedi 16 janvier - Vauvougier (Doubs)
Participants : Robin, Rachel, Céline et Damien (GSBR)
Il était une fois, trois petits spéléologues qui décidèrent de faire une petite sortir un beau samedi d'hiver.
Le rendez-vous fut donné à 7h30 tapante (ou presque, vu que les gens ne savent plus rouler dès qu'il y a un peu de neige au bord de la route) à Schiltigheim.
Après un léger retard, nos joyeux lurons se mirent en route direction de la contrée lointaine aux verts pâturages et aux cavités nombreuses.
C'est l'apprentissage de la coordination pied-main. Spéciale dédicace à Aurélie qui grimpe mieux que certains et sans bloqueur de pied .
Sortie progressive sous la neige et changement dans la boue (hum c'est bon).
Tout ce petit monde est fort content de sa journée.
Les initiés & Julie rentre en Alsace et les autres partent au refuge à Montrond.
Sur le chemin, du côté de Besançon, nous décidons d'emprunter les voies de tram, c'est plus rigolo ...
TPST : 4 à 6h selon les personnes.
L'équipe de pointe (Valentin et Vincent) arrive sur le site vers 10h pour équiper. Il y a de la neige, c'est jolie. Après une marche d'approche de 15s l'entrée est répérée et balisée. Nous équipons et faisons un aller retour en 45'.
Lorsque Valentin sort, tous les copains arrivent. Repérage du trou et c'est parti pour équiper les initiés
Gérald part en tête installer la tyro. Et vers 12h, la petite troupe se met en mouvent. C'est la joie de la descente. Pour les initiés les visages ne semblent par rassurer à franchir le puits d'entrée, mais ca passe. Le 2ème puits est encore plus sympa et il fait plus chaud que dehors.
Déambulation dans la grande salle et c'est le moment de faire le suppositoire.
Gérald a installé une belle tyro. Pause déjeuner avant de l'essayer. Et c'est le retour.
Ivan est au déséquipement.
Une salle d'attente s'installe à la base du P15(?) avec commérage sur les encouragements donnés avec amour aux initiés par la tête de puits.
Samedi 16 janvier - Initiation au Petit Siblot (Doubs)
Participants :
- GBSR : Valentin, Julie, Yvan, Hélène, Vincent
- AERE : Christophe et Gérald
- Initiés : Aurore, Aurélie, Julie, Patrick, Jonathan, Mélanie et Julien
Week end à Montrond dans le Doubs
Texte : Vincent et Damien
Photos : Hélène, Céline et Gérald
Pendant ce temps là, Vincent et Christophe les attendent dans le réseau inf. Après avoir passé la 1ere étroiture, puis 40m dans un méandre, ils se retrouvent devant une étroiture où il faut faire trempette. Le duo la tente, s'allonge dans la flotte, ca passe ... pas et ils font un refus d'obstacle. Ils décident de faire 1/2 tour pour prévenir les copains ... et qui c'est qu'on voit au plafond ... les copains. Après vérif sur la topo, la dernière étroiture était la fin du trou. Passage impénétrable qu'il y est écrit.
Après s’être tapé la discut' et avoir envoyé Rachel dans "la jolie salle après l'étroiture ou faut se mouiller", chacun reprend sa route... pour se retrouver au puits d'entrée.
Céline déséquipe épaulée par Gérald. La remontée du puits d'entrée est un moment de bonne camaraderie. C'est étonnant toute la neige qui est tombée dans ce puits malgré ce ciel bleu.